« Le chantier de construction débutera en mars 2017 et le démarrage de la production est prévu à partir de juin 2018 », assure dans un communiqué l’entreprise en cours de rachat par General Electric.
Il s’agirait ainsi de la seconde usine de pièces d’éoliennes en France, après celle inaugurée fin 2014 à Montoir-de-Bretagne, près de Saint-Nazaire, par Alstom, lui-même racheté en 2015 par General Electric. L’usine de Montoir employait 140 salariés en 2016 et devrait à terme faire travailler 300 personnes, selon sa direction.
Celle de Cherbourg représente un investissement de 50 millions d’euros, dont huit millions par les collectivités locales, a précisé le maire PS de Cherbourg en Cotentin, Benoit Arrivé, lors d’une conférence de presse.
Selon les élus locaux, l’usine est plus grande que celle prévue au départ, avec 25.000 m2 au lieu de 18.000 m2.
Elle « deviendra une base pour servir les marchés européens en croissance de l’éolien en mer », promet LM Wind Power.
« Des emplois supplémentaires pourraient être créés », car l’entreprise « s’attend à ce que l’usine » accroisse sa capacité, selon son communiqué.
Celle-ci pourra produire « la plus longue pale du monde, la LM 88,4 », qui fait 88,4 mètres de long, pour des éoliennes de 8 MW, selon l’entreprise. « Elle a été conçue pour servir tous les clients du marché mondial », selon la même source.
« Près de 2.000 emplois indirects supplémentaires pourraient en résulter dans la région », ajoute LM Wind qui a produit plus de 185.000 pales depuis 1978.
Le projet cherbourgeois remonte à 2012, lorsqu’Alstom a annoncé la construction d’usines à Saint-Nazaire et Cherbourg.
En septembre 2016, Alstom Renewable Power avait réitéré la promesse d’Alstom de créer 500 emplois à Cherbourg.
Les élus locaux attendent par ailleurs avec impatience la concrétisation des usines annoncées au Havre en 2014 par Areva qui a depuis cédé ses activités éolien en mer à l’Espagnol Gamesa, lui même actuellement en cours de fusion avec l’Allemand Siemens. Areva avait promis la création de 750 emplois.
Des arrêtés préfectoraux ont autorisé en 2016 les trois premiers parcs éoliens offshore français, pilotés par EDF, au large de Saint-Nazaire, Courseulles, Fécamp (Seine-maritime). Mais des recours ont été déposés depuis contre ces arrêtés. La justice devrait se prononcer avant l’été 2017, selon EDF.
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