« Ces nouveaux parcs éoliens en mer permettront notamment de contribuer activement à la ré-industrialisation et de participer à la structuration d’une filière industrielle en France, au bénéfice de l’emploi et de la formation », fait valoir GDF Suez dans un communiqué.
La répartition exacte du consortium formé par les deux groupes n’est pas dévoilée, mais selon une source proche du dossier, il s’agit d’un accord « à 50-50 ». L’alliance entre GDF Suez et EDP avait été révélée par Les Echos début juillet.
Le gouvernement a lancé début janvier ce nouvel appel d’offres pour deux grands parcs éoliens en mer, qui auront une capacité de 500 mégawatts chacun. La date limite de remise des offres a été fixée au 29 novembre, la décision finale du gouvernement étant attendue en 2014.
GDF Suez avait déjà retenu Areva et son modèle de 5 mégawatts lors d’un premier appel d’offres deux fois plus important (2.000 mégawatts) attribué en 2012, mais sans succès.
Ce premier round avait été remporté au printemps 2012 par des groupements formés par EDF et Alstom (pour 3 parcs sur quatre) et par l’espagnol Iberdrola avec Areva (1 parc).
A l’époque, GDF Suez était aussi déjà candidat pour le site du Tréport, mais celui-ci n’avait pas été attribué en raison d’un prix jugé trop élevé, sur fond d’importantes oppositions locales. EDF a déjà officialisé de son côté pour le deuxième round sa candidature en alliance avec l’allemand WDP. Alstom fournira les éoliennes en cas de succès, comme lors du premier appel d’offres.
La France vise officiellement environ 6.000 mégawatts d’éolien en mer en 2020, mais cet objectif ne sera pas atteint, les deux premiers appels d’offres d’un total de 3.000 mégawatts ne devant même pas être achevés à cette date.
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GDF SUEZ
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