« Malheureusement, à l’issue d’une audience publique particulièrement débattue, le tribunal administratif de Cergy Pontoise (région parisienne) a pour l’essentiel estimé que les engagements pris par les candidats et acceptés par l’Etat n’aboutissaient pas à la conclusion d’un contrat, condition nécessaire dans le cadre d’un tel référé. Il ne s’est donc pas prononcé sur le fond du dossier », a expliqué le groupe dans un communiqué.
WPD avait initié le 15 mai dernier une procédure de référé pour « comprendre la notation de la CRE », la Commission de régulation de l’énergie, qui avait recommandé au gouvernement de confier au consortium emmené par GDF Suez la construction de deux parcs éoliens, l’un au large du Tréport (Haute-Normandie) et l’autre au large des Iles d’Yeu et de Noirmoutier (Vendée).
Le ministère de l’Ecologie et de l’Energie avait suivi cette recommandation, attribuant le chantier à GDF Suez, associé à Neoen Marine, au portugais EDP Renouvelables et Areva pour la construction des turbines.
Pour WPD, dont la filiale WPD Offshore France avait participé à l’appel d’offres, il s’agissait de s’assurer que « l’analyse des dossiers avait bien été strictement réalisée au vu des critères du cahier des charges ».
Le groupe a émis des doutes sur « la fiabilité technique et économique » du projet du consortium vainqueur de l’appel d’offres.