Ce navire, baptisé Aeolus et appartenant à la société Van Oord, a déclaré « une fuite d’huile de 100 litres », lundi à 06h30, selon un communiqué de la préfecture maritime de l’Atlantique.
« La pollution, d’abord observée par le satellite Cleanseanet, puis confirmée par un avion des Douanes à 14h20, a provoqué une nappe » de 8,6 nautiques de long (15,9 km) et 1,5 nautique de large (2,8 km).
« Face à cette pollution d’ampleur significative », la préfecture maritime indique avoir « rapidement transmis les éléments observés au procureur de la République de Brest, à présent en charge du dossier ».
Par ailleurs, le préfet maritime a envoyé le Bâtiment de Soutien et d’Assistance Affrétés (BSAA) Sapeur et son matériel de lutte antipollution, qui devait arriver sur zone mardi matin.
La société Ailes Marines, qui construit le parc éolien, a indiqué à la préfecture que le navire en cause devait quitter la baie de Saint-Brieuc mardi matin « et rejoindre un port hollandais pour y conduire des vérifications sur les équipements de forage », selon le communiqué.
Le parc éolien en mer de Saint-Brieuc doit être érigé à 16,3 kilomètres au large des côtes bretonnes. D’une capacité totale de 496 MW, avec 62 éoliennes, il est censé produire 1.820 GWh par an, l’équivalent de la consommation électrique annuelle de 835.000 habitants, selon son promoteur, Ailes Marines, filiale de l’espagnol Iberdrola.