Après de nouveaux résultats d’analyse « favorables » de recherches de toxines, « le préfet de l’Hérault a décidé ce jour la levée des dernières restrictions de récolte, du transport, de la purification, de l’expédition, de la distribution et de la commercialisation en vue de la consommation humaine des moules et palourdes de l’étang de Thau », indique un communiqué de la préfecture.
L’interdiction, qui ne concernait pas les huîtres, était en vigueur depuis le 20 juin.
Les toxines relevées à l’époque, apportées par des végétaux microscopiques, les phytoplanctons, ne pouvaient être détruites par la cuisson.
Véritable mer intérieure, la lagune de Thau s’étend sur quelque 7.000 hectares, à proximité de Sète. Elle constitue à la fois un écosystème d’exception et la plus grosse zone conchylicole de la Méditerranée, avec 10% de la production nationale d’huîtres. Elle représente quelque 3.000 emplois.