« A vous mes amis, je dois la vérité. On m’attaque de toutes parts et je dois en conscience vous écouter, écouter cette foule immense qui me pousse vers l’avant, mais je dois aussi m’interroger sur ceux qui doutent et fuient le navire. Leur responsabilité est immense et la mienne aussi », a déclaré l’ancien Premier ministre.
« Moi, c’est de la France et des Français que j’ai voulu, que je voudrais toujours me soucier. Et je crois que les millions de voix qui se sont portées sur moi à la primaire veulent dire simplement ceci: nous autres Français n’en pouvons plus de vos calculs, de vos carrières, de vos histoires », a-t-il ajouté avant de se livrer à une « confidence ».
« Si, par magie, les Français avaient pu assister à ce que j’ai vu ces dernières semaines, une vague de dégoût les submergerait. La fuite en canard, d’un camp vers un autre, d’un hiérarque vers un autre, vers la circonscription, le portefeuille. La désertion assumée, sans honte et aussi sans orgueil. Se sauver soi-même. Oui, là aussi, la France et les Français avaient disparu », a encore lâché M. Fillon.
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