« Il n’y a plus de Nupes, c’est un constat, mais ce n’est pas de mon fait », a déclaré M. Mélenchon sur France Inter.
« C’est le Parti communiste qui a voté (…) qu’il n’y avait plus de Nupes. Les socialistes ont voté un moratoire, dont ils ne donnent ni les raisons ni le délai. Quant aux Verts, ils ont décidé qu’ils interrompaient tout travail commun. Je ne sais toujours pas pourquoi », a égrené l’insoumis.
Sur le réseau X (ex-Twitter), le secrétaire national du PS Olivier Faure a réagi: « Une coalition, c’est la recherche permanente de ce qui nous est commun pour porter les ruptures nécessaires, pas l’alignement sur qui que ce soit. C’est la promesse originelle de la Nupes ».
« Le rassemblement continuera avec ceux qui continuent de partager cette volonté », a-t-il assuré.
Dans son discours au congrès fédéral des Ecologistes, samedi à Paris, Marine Tondelier a aussi répondu à Jean-Luc Mélenchon qui « feint de ne pas comprendre la nature des désaccords ». « Mais elle est claire et a été dite et redite publiquement. Nous ne pensons pas que le bruit et la fureur doivent s’imposer dans des relations entre partenaires ».
« Mais l’histoire n’est pas finie », a-t-elle affirmé, remerciant les députés écologistes qui « continuent à travailler pour défendre les engagements pris dans la campagne ».
Elle a promis que « cette alliance, notre engagement de juin 2022 nous le tiendrons, pas de problème ! Et pour la suite, à nous de faire naître un chemin d’espoir », même s’il n’est « pas forcément encore visible de l’extérieur ».
Après une série de crispations, la coalition de gauche Nupes s’est déchirée sur la situation au Proche-Orient, notamment en raison du refus de M. Mélenchon et de son cercle rapproché de qualifier le mouvement islamiste palestinien Hamas de « terroriste ».