Au cours de la discussion générale, l’ensemble de la gauche a soutenu ce projet du ministre des transports Frédéric Cuvillier, tandis l’UMP et les centristes de l’UDI-UC attendaient la discussion des articles pour déterminer leurs positions. “Oui à l’écotaxe, mais non à sa mise en oeuvre sans discernement”, a ainsi lancé Jean Bizet (UMP).
Le texte prévoit plusieurs dispositions prenant en compte le développement durable dans le domaine des transports, “dont la disposition majeure” est de “permettre aux transporteur de majorer le prix de leur tranports pour inclure dans leurs tarifs l’écotaxe”, a souligné M. Cuvillier.
Les représentants de tous les groupes politiques, droite et gauche confondues, à la commission du Développement durable du Sénat s’étaient abstenus sur ce texte la semaine dernière, ce qui équivaut à un rejet.
“Nous n’avons pas rejeté le texte du gouvernement, nous nous sommes contentés de nous abstenir sur la rédaction à laquelle nous étions parvenus” en commission, la droite, qui y est majoritaire, ayant voté des exemptions qui l’ont “dénaturé”, a justifié le rapporteur, Roland Ries (PS).
Dans le domaine maritime, les règles sociales et de sécurité que la France peut imposer aux navires étrangers qui viennent travailler dans ses eaux “sont étendues à tous les navires utilisés pour fournir dans les eaux territoriales ou intérieures françaises des prestations de service”, a souligné M. Ries. Cette notion de servicesenglobe aussi bien les travaux portuaires et en mer, comme par exemple l’installation d’éoliennes, que les activités à caractère commercial”, a-t-il précisé.