Ces réunions clôtureront les Assises de la mer et du littoral, lancées le 18 janvier par le ministre sur les quatre façades maritimes de la métropole (Manche Est-Mer du nord, Nord Atlantique-Manche Ouest, Sud Atlantique et Méditerranée) et les quatre bassins ultramarins (Antilles, Sud Océan indien, Guyane-Saint-Pierre-et-Miquelon, Polynésie-Nouvelle-Calédonie-Wallis-et-Futuna).
Les travaux des conseils maritimes, centrés sur dix thèmes (infrastructures, recherche, plaisance, environnement, pêche, construction navale, emploi et formation maritimes…), permettront de « déterminer la stratégie maritime de la France », dont l’élaboration et l’adoption interviendront en 2014, a affirmé M. Cuvillier lors d’une conférence de presse. « L’importance de la mer dans la croissance de demain passera par une ambition maritime qu’il nous faut déterminer, déclinée par façades maritimes », a-t-il souligné.
Le ministre a insisté sur la mise en place d’une « croissance bleue durable » et la « nécessité de porter une ambition en termes économiques et environnementaux », qui passeront notamment par une « simplification administrative », « une compétitivité dans le respect de l’environnement » et un souci vers « la formation, avec des perspectives données aux jeunes ».
La synthèse de ces réunions, qui sera restituée début juillet devant le conseil national de la mer et des littoraux réuni en formation plénière, « amènera la définition de la stratégie maritime française qui interviendra à la fin de l’année », « trop longtemps méconnue, peut-être oubliée, en tous les cas politiquement non consacrée », a ajouté M. Cuvillier, saluant ici l’un des engagements du président de la République.
« L’avenir de la France passe par la mer », a-t-il conclu.