Entre 20 et 40 mille milliards de becquerels ont fui dans les eaux de l’océan de mai 2011, soit deux mois après la catastrophe, à juillet 2013, estime Tokyo Electric Power Co (TEPCO).
C’est la première fois que Tepco publie ses estimations depuis le séisme du 11 mars 2011, qui avait provoqué un gigantesque tsunami, cause d’une panne géante au sein de la centrale de Fukushima, accident nucléaire le plus grave depuis Tchernobyl 25 ans auparavant.
La compagnie Tokyo Electric Power (TEPCO) a avoué fin juillet que de l’eau souterraine pleine de tritium, strontium, césium et autres éléments radioactifs ne stagnait pas sous terre, comme prétendu pendant des semaines, mais allait jusqu’à l’océan.
Tepco fait l’objet de critiques récurrentes pour sa façon jugée malhonnête d’informer le public.
Les pépins sont quotidiens à la centrale Fukushima Daiichi mise en péril par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011 dans le nord-est de l’archipel.
Quelque 3.000 techniciens et ouvriers s’escriment sur le site pour préparer son démantèlement mais sont en permanence confrontés à de nombreuses avaries dans des lieux inaccessibles à cause de la radioactivité.