Une porte-parole du Cogat, organe israélien relevant du ministère de la Défense qui est chargé des opérations civiles dans les Territoires palestiniens, a indiqué que les habitants de Gaza seraient autorisés à pêcher jusqu’à six milles nautiques « jusqu’à nouvel ordre ».
Le 5 juin, Israël avait réduit la zone de pêche autorisée à Gaza de 15 à 10 milles nautiques (18,5 km).
Un porte-parole des pompiers a indiqué pour sa part que sept incendies en Israël avaient été provoqués mardi par des ballons incendiaires lancés depuis la bande de Gaza.
Israël impose un strict blocus terrestre, maritime et aérien à l’enclave palestinienne contrôlée par le mouvement islamiste Hamas depuis plus d’une décennie.
Les limites au-delà desquelles la marine israélienne arraisonne, voire ouvre le feu sur les bateaux palestiniens, varient en fonction des tensions. Elles ont été réduites jusqu’à trois milles nautiques ces dernières années.
Quinze milles est la plus grande distance autorisée par Israël depuis des années. Cela reste inférieur aux 20 milles convenus par les accords israélo-palestiniens d’Oslo des années 1990, disent les organisations de défense des droits des Palestiniens.
Depuis plus d’un an, les Palestiniens de Gaza protestent contre le blocus et pour leur droit au retour sur les terres de leurs ancêtres en Israël.
En parallèle de ces manifestations à la frontière, certains lancent aussi des ballons ou cerfs-volants dotés de dispositifs incendiaires qui ont dévoré des milliers d’hectares en Israël. L’Etat hébreu a promis de riposter systématiquement.
Le Hamas et Israël se sont livré trois guerres depuis 2008 et la situation reste très volatile.