« Les présidents ont noté le dialogue constructif entre les pays concernant l’incident du pipeline Balticconnector », a déclaré dans un communiqué la présidence finlandaise. La police finlandaise a imputé la fuite de ce gazoduc, ayant entraîné sa fermeture le 8 octobre, à une ancre provenant d’un cargo chinois.
Aucune mention de cet incident sur ce gazoduc, qui relie la Finlande à l’Estonie par la mer Baltique, n’a été faite dans le compte-rendu officiel chinois de l’entretien.
Fin octobre, la police du pays nordique avait précisé enquêter sur un navire battant pavillon de Hong Kong, le « Newnew Polar Bear », dont les mouvements coïncidaient « avec l’heure et le lieu où le gazoduc a été endommagé ».
« Nous coopérons avec la Chine pour déterminer le rôle de ce navire chinois qui se trouvait dans la zone » de l’incident, avait alors déclaré le Premier ministre Petteri Orpo.
La Chine « a promis une bonne coopération » avec l’enquête finlandaise, avait-il insisté. Une assistance juridique internationale afin de clarifier l’affaire avait été demandée à Pékin à ce moment-là.
Le président finlandais, dont le pays a adhéré à l’OTAN en avril, a par ailleurs évoqué avec son homologue la guerre en Ukraine et souligné le « rôle de la Chine dans la réalisation d’une paix juste et durable ».
De son côté, le géant asiatique a dit « poursuivre fermement une politique étrangère indépendante pour la paix », selon leur compte-rendu de l’entretien diffusé par la télévision d’Etat CCTV.