L’incendie s’est déclaré samedi vers 21H00, a-t-on appris auprès des pompiers, confirmant une information du site internet de L’Indépendant.
Vinci Autoroutes, contacté par l’AFP, n’était pas en mesure d’évaluer les dégâts samedi soir.
Il y a deux semaines, dans la nuit du 1er au 2 décembre, cette même zone de péage, mais aussi des bâtiments de Vinci et du peloton de gendarmerie, avaient été incendiés, là encore en marge d’une manifestation des « gilets jaunes ».
Un groupe de quelque 200 personnes, équipé de coktails molotov, s’en était d’abord pris à la barrière de péage, à la sortie de l’autoroute A9 (Perpignan-Montpellier), avant d’incendier les locaux d’exploitation de la société d’autoroutes et ceux du peloton autoroutier.
Les incendies n’avaient pas fait de blessés. Cinq personnes, dont un mineur, avaient été interpellées.
La direction régionale de Vinci Autoroutes à Narbonne va devoir être « démolie et reconstruite », et cette remise en état prendra un an, avait indiqué à l’AFP Raphaël Martin, directeur d’exploitation Méditerranée.
La direction régionale, ainsi que le péage, a été « saccagée, pillée et détruite par les flammes », a déploré M. Martin. Vinci a porté plainte pour dégradations.
Les 160 salariés, « privés de leur outil de travail », ont été redéployés sur les districts de Sète, Carcassonne et Rivesaltes. Une trentaine de véhicules (fourgons des patrouilleurs, camions équipés de saleuses, saumureuses et lames de déneigement) avaient été dégradés, voire brûlés.
Une enquête judiciaire, confiée à la gendarmerie de Narbonne, est en cours. Les dégâts, en cours d’expertise, se chiffreront à « plusieurs centaines de milliers d’euros ».