Le roi de Bahreïn Hamad a salué « le rôle des Etats-Unis et son soutien à la sécurité et la stabilité régionale » lors d’une réunion avec Kenneth McKenzie, commandant des forces américaines au Moyen-Orient, selon l’agence de presse officielle bahreïnie BNA.
Le roi a confirmé la participation de Bahreïn aux « efforts communs pour préserver la sécurité de la navigation maritime internationale et pour sécuriser des couloirs internationaux pour le commerce » dans le Golfe, a ajouté BNA.
Les tensions ne cessent de monter dans cette région stratégique depuis le retrait américain unilatéral en mai 2018 de l’accord sur le nucléaire iranien, suivi du rétablissement de lourdes sanctions contre l’Iran.
Elles se sont intensifiées ces dernières semaines après des attaques contre des pétroliers dans le Golfe, imputées par Washington à Téhéran, qui dément toute implication.
BNA n’a pas indiqué clairement si Bahreïn, siège de la Ve Flotte des Etats-Unis, comptait faire partie de la coalition que les Etats-Unis cherchent à mettre sur pied pour escorter les navires de commerce dans le Golfe.
Si la majorité des pays européens ont décliné l’offre, par crainte que cela n’affecte leurs efforts pour sauver l’accord sur le nucléaire iranien, la Grande-Bretagne a indiqué qu’elle y prendrait part, après la saisie le 19 juillet par l’Iran d’un pétrolier battant pavillon britannique dans le Golfe.
L’Iran a saisi en tout trois pétroliers étrangers dans le Golfe ces dernières semaines après l’arraisonnement le 4 juillet d’un tanker iranien par les autorités britanniques au large de Gibraltar, relâché dimanche.
Londres suspectait ce tanker d’acheminer du pétrole en Syrie, sous sanctions européennes, ce qu’a démenti Téhéran.
En juillet, Bahreïn a indiqué qu’il accueillerait une conférence des Etats-Unis sur « la sécurité de la navigation maritime et aérienne » prévue en octobre.