Cette opération a été conduite sur la base de renseignements transmis par l’Office Anti-Stupéfiants (OFAST) de la police judiciaire française dans le cadre d’une enquête internationale menée notamment avec les autorités brésiliennes et américaines.
Le navire de 21,5 m de long faisait ainsi « l’objet d’une surveillance particulière », selon le communiqué de la préfecture maritime.
Mercredi, au petit matin, les marins du porte-hélicoptères amphibie Tonnerre y ont conduit une fouille des locaux du bord et ont découvert des ballots contenant 4.607 kg de cocaïne.
Leur intervention a été appuyée par un Falcon 50 de la Marine nationale et par deux hélicoptères embarqués.
« Les produits saisis ont été détruits à bord, avant le retour du bâtiment à son port-base à Toulon », a précisé la préfecture maritime, qui salue la « parfaite coopération entre les acteurs nationaux et internationaux de la lutte contre les stupéfiants » qui a « permis d’obtenir ce résultat notable ».
L’opération a permis de prélever des échantillons et de recueillir des renseignements, a indiqué à l’AFP le procureur de Brest Camille Miansoni, juridiquement compétent dans ce genre d’affaires.
L’équipage et le bateau ont, en revanche, été laissé libres, « le lieu de l’interception du navire, au large du Sénégal » ne permettant « pas d’envisager le rapatriement de l’équipage jusqu’à Brest », a-t-il précisé.
Le porte-hélicoptères amphibie Tonnerre embarque un équipage de 227 marins, dont une équipe de fusiliers marins spécialisée dans la réalisation de contrôle de navires à la mer ainsi qu’un groupe tactique embarqué de l’Armée de terre.