Les autorités avaient perdu le contact jeudi avec le MT Marine Express, un vaisseau battant pavillon panaméen qui transportait 13.500 tonnes de carburant et mouillait au large du Bénin.
« Le Marine Express, qui a été le sujet d’une attaque et d’une capture de pirates dans le golfe de Guinée le 1er février, est maintenant de retour sous le commandement de son capitaine et de son équipage », a annoncé la compagnie maritime Anglo-Eastern, basée à Hong Kong.
« Tous les membres d’équipage seraient indemnes et en bonne santé, et la cargaison de 13.500 tonnes d’essence reste à bord », a-t-elle ajouté, félicitant les marins pour leur « courage et force dans la gestion de cette situation difficile ».
L’entreprise n’a pas indiqué si elle avait versé une rançon en échange de la libération du navire et de son équipage.
La piraterie dans le golfe de Guinée a sérieusement perturbé cette voie de transport maritime international et coûté des milliards de dollars à l’économie mondiale.
L’absence d’opportunités économiques dans les pays alentour et la pêche illégale de vaisseaux étrangers sont vues comme les principales causes de ce phénomène.
D’après le Bureau maritime international (BMI), 180 actes de piraterie en mer ont été recensés l’an passé, le plus bas niveau depuis 1995. Mais le golfe de Guinée, à l’ouest de l’Afrique, est resté en 2017 un point chaud de la piraterie maritime.
Sur 16 incidents où des bateaux ont essuyé des coups de feu à travers le monde, sept ont été recensés dans ce golfe, selon le BMI.