« Les communications ont été rétablies avec le navire. Le commandant a confirmé que les gardes armés l’avaient quitté et que le navire était libre de poursuivre sa route. Tous les membres de l’équipage sont sains et saufs », a expliqué la compagnie Norbulk Shipping dans un communiqué.
L’agence de presse semi-officielle iranienne Fars a confirmé que ce pétrolier, le Mesdar, se trouvait dorénavant hors des eaux territoriales de l’Iran.
La compagnie Norbulk Shipping a précisé que des hommes armés étaient montés à bord de ce navire battant pavillon libérien vers 16H30 GMT.
Elle n’a pas fourni de détails sur les assaillants, mais a souligné que le navire avait alors commencé à se diriger vers le nord, vers l’Iran.
Selon la même source, les hommes armés ont quitté le Mesdar vers 20H00 GMT et le pétrolier a ensuite pu librement poursuivre sa route.
D’après le site internet Marine Traffic, ce bâtiment en provenance de Chine a pour destination l’Arabie saoudite.
Le gouvernement britannique a dénoncé vendredi soir la « saisie inacceptable de deux navires », un britannique et un libérien, par l’Iran.
« Je suis extrêmement préoccupé par la saisie de deux navires par les autorités iraniennes dans le détroit d’Ormuz », a déclaré le ministre des Affaires étrangères Jeremy Hunt.
De hauts responsables militaires iraniens cités par Fars ont quant à eux démenti les informations faisant état de la saisie par les Iraniens du Mesdar.
L’Iran a dit vendredi n’avoir au total « confisqué » qu’un pétrolier battant pavillon britannique dans le détroit d’Ormuz, le Stena Impero.