Ces sept personnes, cinq Syriens et deux Afghans — selon leurs déclarations –, sont soupçonnées d’être les passeurs présumés des migrants, qui ont débarqué jeudi à Iérapetra, un port dans le sud de l’île.
Ils risquent des poursuites pénales « pour exposition au danger de vies humaines » et « transport illégal de personnes », selon la même source.
Le cargo Baris, battant pavillon des Kiribati, et long de 77 mètres, qui aurait appareillé en Turquie, a été amarré à environ trois milles nautiques (5 km) au large de Iérapetra.
Tombé en panne au début de la semaine à 30 milles nautiques (45km) au large des côtes crétoises, le Baris a été remorqué pendant deux jours par une frégate de la marine de guerre grecque jusqu’à Iérapetra où il est arrivé jeudi.
Un contrôle médical des passagers a eu lieu à bord par une équipe du ministère de la Santé, qui a indiqué qu’il n’y avait aucun signe à bord de maladies infectieuses, notamment Ebola.
Le débarquement des 589 migrants, dont 150 femmes et enfants, a duré jeudi plusieurs heures. Ils ont été transférés sains et saufs à la salle des sports d’Iérapetra où des matelas et des vivres ont été préparés. Onze migrants ont été hospitalisés, dont l’un souffrant de problèmes graves aux reins.
Les autorités étaient en train d’interroger vendredi les migrants sur leurs pays d’origine et leur identité, selon la même source.