« De l’argent pour l’école, pas pour les banques », revendiquait une banderole des lycéens déposée devant le parlement d’Athènes où le cortège a terminé sa marche.
Selon le ministre de l’éducation, 253 établissements scolaires dans toute la Grèce, sur environ 3.700 lycées généraux et professionnels, étaient occupés par des élèves jeudi, contre quelque 500 établissements occupés lundi.
Un compte Facebook relayait la mobilisation des lycéens, précisant que « ces occupations n’étaient pas le fait d’élèves paresseux, mais étaient menées dans le but d’améliorer l’éducation au lieu de la détruire ».
Le personnel administratif de l’université d’Athènes, où plus de 200 employés ont été placés en disponibilité depuis un an, s’est joint à leur cortège.
Le recteur de l’université d’Athènes Theodore Fortsakis a jugé cette semaine que cette réduction du personnel administratif, parallèlement à une forte hausse du nombre d’étudiants, ne permettait pas à l’établissement de fonctionner.
Selon une étude de l’Union européenne, la baisse du budget de l’éducation en Grèce a été de 19% entre 2010 et 2011, 10% supplémentaire en 2012 et s’est poursuivie en 2013.
Plus tôt dans la journée, les dockers avaient manifesté devant le ministère des Finances dans le cadre d’une journée nationale de grève des ports grecs contre les procédures de privatisation en cours.
Les deux principaux ports grecs, le Pirée et Thessalonique, comptent parmi les actifs publics que la Grèce s’est engagée à céder dans le cadre des accords passés avec ses créanciers pour renflouer ses caisses.