Les avocats du militant écologiste ont fait appel et une audience a été fixée au 2 octobre, a précisé à l’AFP la présidente de l’ONG, Lamya Essemlali.
« Il écope de 28 jours de détention supplémentaire, ce qui est scandaleux. Nous sommes déçus, même si l’on redoutait cette décision », a-t-elle dit à l’issue de l’audience.
Le Japon accuse Paul Watson, 73 ans, d’être co-responsable de dommages et de blessures à bord d’un navire baleinier nippon en 2010 dans le cadre d’une campagne menée par Sea Shepherd.
Paul Watson est accusé d’avoir blessé au visage un marin japonais en jetant une boule puante – de l’acide butyrique – pour entraver le travail des baleiniers.
Mais pour les conseils de M. Watson, le matériel vidéo prouve que le membre d’équipage qui, selon les autorités japonaises, a été blessé, n’était même pas présent lorsque la boule puante a été lancée à bord.
« Le juge a accepté de visionner les images des Japonais mais a refusé de visionner les nôtres », a regretté Mme Essemlali. « Or avec leurs images on ne voit pas où le tir a atterri, contrairement aux nôtres ».
Il reviendra au ministère danois de la Justice de décider d’extrader ou non Paul Watson. Il avait indiqué mardi à l’AFP que l’examen de la demande officielle d’extradition » était « en cours », sans donner de calendrier sur sa décision.