Dans un communiqué, l’organisation syndicale guadeloupéenne s’est félicitée d’avoir obtenu une interdiction de dépassement du temps de travail maximal, des rattrapages de salaires rétroactifs, ou encore des mesures pour les départs en retraite.
La FE-CGTG a cependant prévenu qu’elle engagerait des procédures judiciaires sur d’autres revendications qui n’ont pas été satisfaites.
La direction d’EDF-PEI s’est réjouie dans un communiqué de cette « sortie de conflit » et d’une « reprise normale du fonctionnement de la centrale », qui alimente l’essentiel de la production électrique de l’archipel de 380.000 habitants.
L’arrêt des machines en raison de la grève avait provoqué durant des jours des coupures d’électricité de plusieurs heures à cause de délestages, et avait débouché fin octobre sur un black-out total, mettant en difficulté de nombreuses structures de l’archipel.
Durant les 40 heures de la coupure généralisée, des pillages avaient eu lieu, notamment à Pointe-à-Pitre.
« La grève reste le principal outil de la restauration des droits des salariés en Guadeloupe », territoire où « 80% des conflits sociaux » proviennent de « la non-application » des textes réglementaires et accords signés, fait valoir la FE-CGTG.
Pour EDF-PEI « désormais », la « priorité » est la « continuité d’un dialogue social serein au sein de la centrale, afin que l’ensemble des salariés (…) travaillent à nouveau avec respect, solidarité et responsabilité ».