« Le Brésil et le Surinam sont les deux Etats qui nous gênent en matière de pêche illégale. Cela montre au Surinam qu’on ne l’oublie pas », a déclaré à l’AFP José Achille, un patron-pêcheur.
Sur place, des camions frigorifiques sont garés en travers de la route devant le consulat du Surinam, a constaté l’AFP.
« Tous les moyens sont bons pour maintenir la pression. Les autorités doivent savoir ce qu’elles font. Si l’on n’obtient pas satisfaction, il y aura d’autres opérations », a poursuivi M. Achille.
Les opérateurs miniers qui soutiennent les pêcheurs sont à leur tour passés à l’action mercredi: deux pelleteuses et des pneus bloquent les deux voies d’accès à la préfecture de Cayenne. Les grilles de la préfecture sont bloqués. Les piétons peuvent passer le barrage mais il n’y a pas d’accès à la préfecture, indique celle-ci.
La Fédération des opérateurs miniers de Guyane a rendu public ce mercredi un cahier de 13 revendications, dont « un plan d’intervention permanent » contre « l’orpaillage illégal », une « gouvernance locale des ressources naturelles » ou encore que soit rendu un « avis favorable » aux demandes de titres miniers et autorisations d’ouvertures de travaux, qui tarderaient à être instruites par l’administration.