« Des débris ont été retrouvés dans la zone de contrôle et d’intervention de l’Italie » en mer Ionienne et « la Grèce a envoyé un hélicoptère de la marine de guerre pour participer à l’opération de sauvetage », a indiqué cette source à l’AFP.
Six personnes étaient à bord de cet hélicoptère, selon cette source.
Selon la télévision publique grecque ERT, « un corps a aussi été découvert » avec des débris d’appareil « dans les eaux internationales au large de l’île grecque de Céphalonie ».
Mais la source militaire grecque n’a pas pour le moment confirmé cette information.
Les Forces armées canadiennes (FAC) ont annoncé avoir contacté « tous les membres directs de la famille de ceux qui se trouvaient à bord » de l’appareil « impliqué dans un accident en mer Méditerranée », selon un message publié sur Twitter jeudi matin.
Elles avaient indiqué la veille que l’hélicoptère, un CH-148 Cyclone déployé à bord de la frégate NCSM Fredericton, avait été « perdu alors qu’il participait à des exercices avec des membres alliés près de la Grèce », dans un précédent message publié sur Facebook et Twitter.
La frégate et l’hélicoptère étaient déployés depuis le 20 janvier 2020 dans le cadre de l’opération « Reassurance », d’après le site du ministère canadien de la Défense.
Le commandement militaire de l’Otan, établi à Mons en Belgique, avait confirmé mercredi soir « la disparition d’un hélicoptère », soulignant que « des opérations de recherche étaient en cours ».
Selon la télévision publique Ert, des bâtiments italien et de l’Otan participaient jeudi matin aux recherches.
De son côté, le ministre turc de la Défense a indiqué qu’une frégate turque prenait part également aux opérations de recherche sur place.
« Je confirme qu’il y a eu un incident impliquant un hélicoptère provenant d’un bâtiment qui était sous commandement de l’Otan », a déclaré la colonelle Juanita Chang, citée dans un communiqué de l’Alliance atlantique transmis à l’AFP, sans donner plus de détails.
Ce bâtiment fait partie des forces navales de l’Otan SNMG2, selon une source du ministère grec de la Défense.
D’après cette source grecque, l’aéronef se trouvait en dehors de la zone de contrôle de la Grèce, « à 50 milles marins au large de l’île grecque de Céphalonie, dans la zone couverte par l’Italie ».
Mardi, l’opération de surveillance de l’Alliance atlantique avait eu lieu dans les eaux grecques et, outre le navire canadien, des frégates italienne, grecque et turque y avaient participé, a dit une source du ministère grec de la Défense.
Mercredi, les forces de l’Otan ont quitté les eaux grecques et la frégate grecque s’est retirée de l’opération en restant dans les eaux territoriales de la Grèce.
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LOCKHEED MARTIN