« Le 8 juillet nous signerons un protocole d’accord avec cette entreprise pour effectuer immédiatement une étude de faisabilité », a déclaré jeudi la présidence dans un communiqué.
« Harbour Engineering a déjà manifesté son intérêt pour réaliser ce projet monumental », de plus de 600 km, comprenant 10 voies ferrées électrifiées, a détaillé la présidence.
L’étude de faisabilité devrait débuter dans deux mois et prendre fin dans un peu plus d’un an.
Le projet « n’entrerait pas en concurrence avec la canal de Panama ni le canal interocéanique qu’envisage de construire le Nicaragua », affirme la présidence.
Le projet prévoit également la construction de deux ports de débarquement (à Amapala, sur la côte Pacifique et Puerto Castilla, sur la côte caribéenne), d’une raffinerie à Puerto Castilla, ainsi qu’un oléoduc, un chantier naval et une connectivité par fibre optique entre les deux océans.
Le communiqué affirme que Harbour Engineering fournirait l’étude technique, assurerait les financements et réaliserait le projet sur 15 ans, générant jusqu’à 300.000 emplois directs.
A quelques centaines de kilomètres au sud du pays, se trouve déjà le canal de Panama, par où transitent 5% du commerce mondial et qui fait actuellement l’objet de gigantesques travaux d’élargissement.
Entre les deux, le Nicaragua envisage de creuser un autre canal interocéanique, estimé à 40 milliards de dollars, un projet qui laisse sceptiques experts, opposition et défenseurs de l’environnement.