Ces navires, qui sont restés environ deux heures sur zone, ont été repérés par les gardes-côtes japonais vers 10H00 (01H00 GMT) autour de ces terres administrées par Tokyo sous le nom de Senkaku mais que Pékin considère comme siennes sous l’appellation Diaoyu.
Les autorités chinoises ont confirmé, dans une déclaration publiée sur internet, que leurs gardes-côtes avaient « patrouillé ce jour dans les eaux territoriales chinoises près des îles Diaoyu ».
Les visites de bateaux chinois autour des Senkaku/Diaoyu se sont multipliées ces deux dernières années, à la suite du rachat d’une partie de ces îlots par l’Etat nippon à leur propriétaire privé japonais, à l’automne 2012.
Dans un contexte de relations tendues, le Premier ministre japonais Shinzo Abe a rencontré pour la première fois ce mois-ci le président chinois Xi Jinping, en marge du sommet de l’Apec à Pékin. Cet entretien, bien que bref, a suscité l’espoir sinon d’une détente, du moins d’un dégel des relations bilatérales.
La Chine et le Japon « ont besoin l’un de l’autre », avait alors déclaré M. Abe, mais les poignées de mains échangées avaient été particulièrement froides, illustrant le poids des frictions qui restent également vives sur le volet historique des relations entre les deux puissances asiatiques.