« Après quelques années très chargées, les prévisions pour Boskalis ont changé de manière dramatique suite au niveau des prix de l’énergie et des matières premières qui reste faible », a indiqué le directeur exécutif du groupe, Peter Berdowski, cité dans un communiqué.
Boskalis est également spécialisé dans les travaux de drague et de creusement, la construction de terres gagnées sur l’eau et propose des services aux sociétés du secteur pétrolier, gazier et éolien en mer.
« Le volume de travail a fortement diminué », a ajouté M. Berdowski : « comme nous nous attendons à ce que ces conditions persistent dans les années qui viennent, il est essentiel que nous adaptions notre taille et la composition de notre flotte à cette nouvelle réalité ».
Le groupe va envisager les départs volontaires et le redéploiement mais des licenciements secs sont « inévitables », assure-t-il.
Sur sa flotte de 1.000 navires, Boskalis va se séparer de 24 bateaux qui seront détruits, revendus ou mis à sec.
Le groupe, qui emploie 8.200 personnes dans 75 pays, a réalisé un chiffre d’affaires de 3,2 milliards d’euros en 2015, pour un bénéfice net de 440 millions d’euros.
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