« L’enquête […] dépend de la coopération des membres d’équipages du vaisseau et aussi de notre accès aux preuves nécessaires pour examiner l’affaire », a déclaré Allah-Morad Afifipour, directeur général de l’Autorité portuaire et maritime de la province de Hormozgan (sud), dans un entretien accordé à Press TV, la chaîne d’information en anglais de la télévision d’Etat iranienne.
Les 23 membres d’équipage sont à bord et « sont en bonne santé », a-t-il précisé. Dix-huit dont le capitaine, sont de nationalité indienne et cinq autres de nationalité philippine, lettone ou russe.
Propriété d’un armateur suédois, le pétrolier Stena Impero, battant pavillon britannique, a été arraisonné vendredi dans le détroit d’Ormuz par les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique.
Selon les autorités iraniennes, le navire a été saisi pour « non respect du code maritime international ».
Cité par l’agence de presse iranienne Fars, M. Afifipour, avait précédemment indiqué que le Stena Impero était « entré en collision avec un bateau de pêche » qui avait « contacté le pétrolier mais n'[avait] pas reçu de réponse ».
Selon lui, le bateau de pêche a alors informé l’Autorité portuaire de Hormozgan, qui a ouvert une enquête sur les « causes » de l’accident conformément « au droit international ».