« Il est très probable que le magma ne s’écoule plus dans le dyke (intrusion de magma dans la croûte terrestre, ndlr) et que l’éruption est terminée », a écrit l’IMO un bulletin.
Deux fissures s’étaient ouvertes dimanche près de Grindavik, à une quarantaine de kilomètres au sud-ouest de Reykjavik, et l’une des coulées de lave avait atteint la petite ville portuaire, réduisant en cendres trois maisons.
Les quelques dizaines d’habitants réinstallés fin décembre à Grindavik avaient été évacués en urgence quelques heures avant l’éruption.
« Le risque d’effondrement du sol dans les fissures de la ville reste élevé », poursuit l’IMO.
La ville, qui abrite habituellement près de 4.000 habitants, avait été évacuée une première fois le 11 novembre 2023 par précaution après des centaines de séismes provoqués par le déplacement du magma sous la croûte terrestre – signe précurseur d’une éruption volcanique.
Ils avaient ensuite pu retourner brièvement chez eux peu après l’éruption du 18 décembre et de façon permanente le 23 décembre, mais seuls quelques dizaines d’habitants avaient choisi de se réinstaller à Grindavik.
Trente-trois systèmes volcaniques sont considérés comme actifs dans ce pays de feu et de glace, région la plus volcanique d’Europe.