La photo de profil du jeune entrepreneur russo-canadien a été rapidement retirée mais de nombreux internautes sont parvenus à faire des copies d’écran.
Le compte du « Mite » ne semblait pas totalement rétabli en fin de matinée et le site internet du ministère était inaccessible.
Ce probable piratage intervient à dix jours des législatives du 25 septembre en Italie mais surtout au moment même où Vitalik Butarin annonçait, sur son propre compte Twitter, avoir réussi la mutation technologique de sa « blockchain » afin de devenir moins énergivore dans un contexte de croissance rapide.
« Et nous avons finalisé ! (…) Tous ceux qui ont contribué à réussir le Merge (+fusion+, le nom technique de la mutation, ndlr) peuvent se sentir très fiers aujourd’hui », a-t-il écrit.
Pour émettre l’Ether, sa monnaie, Ethereum consomme actuellement quelque 45 TWh d’électricité par an, soit environ 10% de la consommation annuelle d’électricité de la France.
Cette empreinte carbone pousse actuellement certains artistes et industriels à la boycotter et Ethereum cherche à produire plus proprement.
L’Ether ne représente qu’environ 20% de la valeur totale des monnaies virtuelles existantes, en deuxième position derrière le bitcoin (40%). Mais Ethereum possède un champ d’applications beaucoup plus vaste que son concurrent, car elle sert de support à de multiples usages, comme les échanges de NFT.
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