« Aujourd’hui, le parquet de Gorizia (nord-est) a ordonné la levée de la séquestre de toutes les zones du chantier naval de Monfalcone qui avaient été saisies le 29 juin. L’activité de tous les employés participant au cycle de production reprendra demain » mardi, selon le texte.
Fincantieri « remercie le gouvernement, les institutions et tous ceux qui ces derniers jours se sont exprimés en faveur de l’enteprise et de son droit à travailler, qui doit toujours être préservé, en particulier lorsque la sécurité et la santé des employés ne sont pas mis en cause », souligne-t-il.
Ce vaste chantier où travaillent quelque 5.000 salariés avait vu la semaine dernière son activité interrompue par une unité de carabiniers en charge de la protection de l’environnement en raison de soupçons de « gestion non autorisée de déchets ».
Le gouvernement italien avait rapidement pris parti pour l’entreprise et adopté vendredi en conseil des ministres un décret-loi précisant les normes en matière de traitement des déchets dans certains sites industriels d' »intérêt stratégique national ».
Fincantieri avait également reçu le soutien du président du mouvement patronal Confindustria, Giorgio Squinzi, qui a comparé son cas à celui de l’usine sidérurgique controversée Ilva, elle aussi dans le collimateur de la justice pour des soupçons de pollution dans le sud du pays, ainsi que le soutien des syndicats, en raison du poids important du site dans l’économie locale.
Fincantieri toutefois se dit « surprise » que le parquet de Gorizia qui a levé l’ordre de séquestre ait parallèlement annoncé l’ouverture d’une enquête à l’encontre du directeur du chantier naval.
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FINCANTIERI