« Tous les membres d’équipage sont rentrés sains et saufs avec leur bateau au port de Wakkanai », sur l’île de Hokkaido (nord du Japon), a déclaré Katsunobu Kato lors de son point de presse régulier.
« Nous considérons que ce bateau de pêche opérait dans la zone économique exclusive du Japon », a répété M. Kato.
Il y a une dizaine de jours, les autorités russes avaient arraisonné ce navire, l’Eiho Maru No.172, et arrêté ses 14 marins en affirmant qu’ils avaient opéré dans la zone économique exclusive de la Russie.
La semaine dernière, Tokyo avait jugé ces actions des autorités russes « inacceptables » et exigé la libération immédiate des pêcheurs avec leur bateau.
Selon certains médias, l’équipage a dû payer une amende de 6 millions de roubles (68.600 euros) pour sa libération. Le gouvernement nippon va enquêter sur cet élément, a dit vendredi M. Kato.
Des incidents russo-japonais similaires se sont déjà produits à plusieurs reprises par le passé.
Un différend territorial oppose par ailleurs les deux pays autour de quatre petites îles, annexées par Moscou après la fin de la Seconde Guerre mondiale mais toujours revendiquées par Tokyo.
Appelées « Kouriles du Sud » par la Russie et « Territoires du Nord » par le Japon, ces îles volcaniques situées entre la mer d’Okhotsk et l’océan Pacifique empêchent la signature d’un traité de paix entre les deux pays.
Le mois dernier, trois pêcheurs japonais ont été tués dans une collision entre leur petit bateau et un cargo russe au large de Hokkaido.