« Les détails de l’attaque seront révélés dès que possible et le résultat se traduit par des dizaines de morts et de blessés parmi les occupants, y compris de hauts commandants de la flotte », a déclaré l’armée de Kiev. Elle a affirmé que l’attaque avait eu lieu « au cours d’une réunion des dirigeants de la marine russe ».
L’armée ukrainienne a déclaré que l’attaque s’était produite alors que se déroulait « une réunion de responsables de la marine russe ».
Le chef des services de renseignement ukrainiens, Kyrylo Boudanov, a affirmé que l’attaque avait tué « au moins neuf personnes », dont des généraux, dans des commentaires à Voice of America.
L’AFP n’était pas en mesure de vérifier cette information.
M. Boudanov a refusé de dire si des missiles de fabrication occidentale avaient été utilisés dans l’attaque.
La Russie a déclaré qu’un de ses militaires était porté disparu après l’attaque.
Samedi, le gouverneur de Sébastopol, installé par Moscou, a mis en garde contre la possibilité d’une nouvelle attaque de missiles ukrainiens.
« Attention, danger de missile ! Danger de missile ! » a averti Mikhail Razvojaïev sur Telegram. « Fermez bien vos fenêtres et ne vous en approchez pas », a-t-il ajouté, demandant aux personnes se trouvant dans des voitures et les transports publics d’aller se mettre à l’abri.
Il a peu après annoncé que « le danger est terminé ».
M. Razvojaïev avait précisé auparavant que des « fragments » de missile étaient tombés aux abords de Sébastopol.
La région ukrainienne de Crimée, annexée par Moscou en 2014 et la ville de Sébastopol, où se situe le QG de la marine visé, sont au coeur du dispositif militaire russe pour son invasion de l’Ukraine, à la fois pour approvisionner les troupes occupant le sud ukrainien et pour mener des frappes de missiles depuis la mer.