Le sous-marin sera déployé en mer de l’Est, également appelée mer du Japon, a rapporté l’agence officielle nord-coréenne KCNA sans plus de détails sur l’engin ou le site de l’inspection.
« Le Leader Suprême a appris tous les détails sur ses données opérationnelles et tactiques et système d’armes de combat », ajoute l’agence.
La semaine dernière, la Corée du Nord avait averti que des exercices militaires imminents entre Washington et Séoul pourraient avoir des répercussions sur la reprise annoncée de ses pourparlers avec les Etats-Unis, laissant entendre qu’elle pourrait revoir son moratoire sur ses essais balistiques et nucléaires.
Le mois dernier Donald Trump et Kim Jong Un étaient convenus, lors d’une rencontre impromptue dans la Zone démilitarisée qui divise la péninsule, de reprendre les discussions nucléaires après des mois de blocage. Mais aucune rencontre n’a eu lieu pour l’heure entre les deux parties.
Près de 30.000 soldats américains sont déployés en Corée du Sud et les exercices annuels qu’ils mènent avec des dizaines de milliers de soldats sud-coréens n’ont jamais manqué de courroucer Pyongyang. Le Nord les considère comme la répétition générale de l’invasion de son territoire.
L’échelle de ces manoeuvres prévues au mois d’août a été réduite pour faciliter le dialogue avec le Nord mais celui-ci a dénoncé une « violation claire » de la déclaration commune signée en juin 2018 à Singapour par le président américain et le dirigeant nord-coréen lors de leur premier sommet.
A Singapour, les deux leaders avaient adopté un texte flou sur la « dénucléarisation complète de la péninsule coréenne » et convenu de nouer des relations bilatérales d’un genre « nouveau ».