« Dans les prochains jours, les 22 membres de l’équipe de sauvetage et l’équipe médicale de @SOSMedIntl s’entraineront aux opérations de sauvetage en mer », a twitté SOS Méditerranée lundi.
« On repart en mer très déterminé mais en sachant pertinemment que le contexte sanitaire et politique est extrêmement délicat », avait indiqué mi-décembre Sophie Beau, directrice de SOS Méditerranée en France, à bord du navire.
L’année 2020 a été noire pour l’association, dont le navire, véritable ambulance des mers, a été bloqué cinq mois en Italie, en pleine recrudescence des tentatives de traversée en Méditerranée centrale.
Les candidats à l’exil venus de divers pays partent pour l’essentiel de Tunisie et de Libye pour rejoindre l’Europe via l’Italie, dont les côtes sont les plus proches.
Les autorités italiennes ont imposé à l’ONG des travaux « coûteux » selon elle sur le navire pour une mise en conformité, dont l’ajout de radeaux de survie et de combinaisons d’immersion supplémentaires.
Au total, plus de 1.200 migrants ont péri en 2020 en Méditerranée dont la grande majorité sur cette route centrale, selon l’Organisation internationale pour les migrations.
SOS Méditerranée indique avoir secouru plus de 31.000 personnes depuis le début de ses opérations en 2016.
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