Ces travaux ont été lancés samedi dans l’archipel des Paracels, sur une île de seulement 2 km2 que la Chine nomme Yongxing, a précisé le quotidien China Daily.
Cette île est devenue l’avant-poste des ambitions maritimes de Pékin, dans un contexte d’une récente résurgence des tensions entre la Chine et ses voisins.
Ce chantier « vise à renforcer la protection de l’environnement et à améliorer les conditions de vie des résidents et des personnels basés sur l’île », a expliqué le journal.
La mer de Chine méridionale est une zone stratégique car elle est traversée par des voies maritimes internationales. Cette mer est également riche en ressources halieutiques et ses fonds pourraient receler d’importantes réserves de gaz et de pétrole.
Le gouvernement chinois a annoncé il y a quelques semaines qu’il allait installer une garnison militaire sur Yongxing, portant un coup sévère au statu quo déjà bien malmené que beaucoup espèrent voir maintenir dans la zone.
Pékin a également élevé le statut administratif de Sansha, le village côtier qui se trouve sur l’île de Yongxing. Celui-ci a été placé au rang de ville et désigné comme centre administratif pour les Paracels et les Spratleys, un autre archipel objet de revendications territoriales conflictuelles.
Ces décisions de Pékin ont déclenché la colère du Vietnam et des Philippines, qui ont accusé la Chine de tentative d’intimidation.
Pékin revendique la souveraineté sur la totalité de la mer de Chine méridionale, y compris les zones proches des côtes des pays de la région (Vietnam, Philippines, Malaisie, Brunei, Taïwan…).