« Les affirmations du Japon sont contraires aux faits », a assuré le ministère chinois de la Défense dans un communiqué faxé à l’AFP. Les 19 et 30 janvier derniers, le navire concerné « n’a pas utilisé son radar de tir ».
« Le Japon a de façon unilatérale transmis aux médias une affirmation inexacte et des hauts responsables gouvernementaux japonais ont fait des remarques irresponsables pour monter en épingle la soi-disant +menace chinoise+ », a précisé le ministère.
Mardi, le ministre japonais de la Défense avait annoncé qu’une frégate chinoise avait visé le 30 janvier un bateau militaire japonais avec un radar qui sert à « verrouiller » une cible à atteindre, en mer de Chine orientale, théâtre d’une dispute territoriale entre les deux géants asiatiques.
Itsunori Onodera avait ajouté qu’un hélicoptère militaire japonais avait été « verrouillé » de la même façon quelques jours auparavant. Le Premier ministre japonais Shinzo Abe avait jugé « extrêmement regrettable » l’utilisation selon lui d’un tel radar.
Pékin a répliqué jeudi en accusant Tokyo de vouloir « salir l’image de la Chine ».
Les deux voisins s’affrontent à propos de la souveraineté sur un petit archipel d’îles inhabitées en mer de Chine orientale.
Cette dispute, à coups de déclarations quotidiennes et de frictions à distance entre navires et avions de patrouille des deux pays, s’est envenimée depuis septembre. Ces îles sont appelées Diaoyu en Chine et Senkaku au Japon.