Le croisiériste P&O a confirmé qu’une « affection gastro-intestinale bénigne » avait rendu malade environ 300 des 1.843 passagers à bord de l’Oriana et qu’il n’y avait désormais plus que « cinq personnes affectées ».
« Il semblerait qu’il s’agisse d’une gastro-entérite, une affection hautement contagieuse » et « très commune au Royaume-Uni, en Europe et aux Etats-Unis », a souligné la société dans un communiqué.
L’Oriana, qui avait levé l’ancre le 4 décembre, a regagné Southampton vendredi. Les prix des billets pour la traversée allaient jusqu’à 1.400 livres (1.725 euros).
« Ca a été horrible du début à la fin », a raconté Paul Gilman, 62 ans, au Daily Mail. « Les gens tombaient comme des mouches et l’équipage essayait malgré tout de nous dire que tout allait bien ».
« Tout le monde disait: c’est un navire pestiféré. C’est un cauchemar vivant ».
« Ca a été la pagaille du début à la fin », a renchéri un autre passager, Brian Weston, 67 ans. « Les gens sont tombés malades presque immédiatement quand nous avons levé l’ancre et l’épidémie s’est propagée comme une traînée de poudre ».
« A un moment, il y avait des dizaines et des dizaines de personnes malades, mais les officiers sur le bateau tentaient de minimiser ce qui se passait ».
« Un spécialiste des virus, qui a fait la traversée avec nous, nous a dit que le navire n’aurait pas dû prendre la mer pendant 48 heures et aurait dû être nettoyé à fond », a expliqué au journal son épouse Denise Weston, 60 ans.
La compagnie a assuré de son côté que « des protocoles de désinfection plus poussés » avaient été mis en place en accord avec les responsables sanitaires britanniques et que « tout avait été fait pour s’assurer du confort des passagers malades ».