Hekmati, né en Arizona de parents iraniens, a été arrêté il y a près de deux ans en Iran et accusé d’espionnage –une accusation démentie par sa famille et les autorités américaines. Condamné à être exécuté, sa peine avait été annulée en mars 2012 par la Cour suprême iranienne.
Selon sa famille, Hekmati, 30 ans, rendait visite à sa grand-mère en Iran quand il a été arrêté.
Après avoir passé 16 mois à l’isolement, il a récemment été autorisé à rencontrer ses proches, recevoir des livres ou écrire des lettres, selon sa famille. Dans un courrier récemment adressé à son père, à qui un cancer du cerveau a été diagnostiqué, Amir Hekmati l’exhorte à arrêter de fumer et à cesser de manger des sucreries et de la viande rouge.
« Les regrets et la tristesse me tuent chaque jour parce que je ne peux pas être là pour toi », écrit-il dans ce courrier partagé avec l’AFP.
Selon sa soeur Sarah, l’état de santé physique et psychologique d’Amir Hekmati est « nettement meilleur ». Elle a manifesté l’espoir que l’amélioration de ses conditions de détention signifie que les autorités iraniennes considère avec plus d’attention une éventuelle libération.
« Nous sommes très optimistes et pleins d’espoir », a-t-elle déclaré à l’AFP lors d’un entretien téléphonique.
Les relations américano-iraniennes sont tendues depuis la révolution islamique de 1979, mais le nouveau président Hassan Rohani a pris ses fonctions dimanche après avoir remporté l’élection sur la promesse de suivre une ligne plus modérée à l’étranger comme dans son pays.
« Ce que nous entendons dire, c’est que ces périodes de transition représentent souvent une occasion pour libérer des prisonniers », a ajouté Sarah Hekmati.