Cette mesure, effective de la fin juin au 31 août, a également pour objectif de limiter le tourisme de masse, afin de « maintenir une expérience touristique de qualité ».
« La régulation de l’accès à l’île de Porquerolles constitue une avancée pour la protection de l’environnement mais aussi pour la garantie d’une expérience ilienne de qualité », a affirmé à l’AFP Jean-Pierre Giran, président de la Métropole Toulon-Provence-Méditerranée et maire de Hyères.
« Les acteurs en charge de l’environnement et les acteurs économiques ainsi que les estivants semblent satisfaits dans leur très grande majorité par ce dispositif innovant », a-t-il ajouté.
Une « charte des bateliers » limite par contrat le nombre de passagers utilisant le service de transport maritime public par navettes. En revanche, ce contrôle sera difficilement applicable pour les plaisanciers privés dont les dizaines d’embarcation mouillent au large des plages de ces îles.
Confronté à un tourisme de masse qu’il peinait à limiter, ce parc national situé sur la Côte d’Azur, qui regroupe les îles de Porquerolles, Port-Cros et du Levant, considérées parmi les plus belles de Méditerranée, avait dès 2021 instauré des quotas de fréquentation.
L’île de Porquerolles souffre depuis plusieurs années d’un manque chronique d’eau potable, obligeant les autorités varoises à en acheminer chaque saison à l’aide de rotations par bateau-citerne.
De telles initiatives imposant des quotas de visiteurs se sont multipliées ces dernières années afin de limiter la surfréquentation de certains sites.
A Marseille par exemple, une calanque avait instauré un système de réservation obligatoire pour l’été 2022, un dispositif reconduit cet été. La commune de Crozon (Finistère) tente de son côté de faire de la « contre-publicité » pour éviter au public de se rendre sur l’une de ses plages, considérée comme l’une des plus belles d’Europe.