Hellenic Shipyards (HSY), basé à Skaramangas, près du port du Pirée, est un ancien fleuron de la construction navale grecque, historiquement lié à sa marine, dont il a construit ou réparé de nombreux vaisseaux de guerre depuis la fin des années 1930.
Mais après avoir été nationalisé en 1985, le chantier a connu des années de tourmente. Un accord en 2000 avec le groupe allemand Thyssenkrupp pour construire des sous-marins avait ainsi tourné court. L’entreprise avait aussi été sommée par la Commission européenne, en 2008, de rembourser des aides d’Etat illégales.
Puis HSY, le plus important chantier naval de Méditerranée orientale, selon le ministère grec des Finances, avait été repris en 2010 par le groupe de construction navale Privinvest de l’homme d’affaires franco-libanais Iskandar Safa.
Mais, plombée par des dettes depuis 2011, l’entreprise avait été placée en 2018 sous gestion spéciale par la justice grecque, en vue de la reprise par un investisseur de ses activités civiles, une procédure de règlement accéléré du sort des entreprises en faillite.
L’appel d’offre lancé vendredi devrait susciter l’intérêt d’investisseurs américains, néerlandais et allemands, selon des informations de la presse grecque.
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THYSSENKRUPP