Ces armes, des missiles antichars iraniens Dehlavieh et des composants de missiles balistiques à moyenne portée, étaient embarquées à bord d’un navire en provenance du sud de l’Iran, repéré par les forces américaines et intercepté par la Royal Navy, a indiqué l’ambassade dans un communiqué.
La saisie « a eu lieu sur une route maritime historiquement utilisée pour le trafic d’armes illégales au Yémen », a souligné la cinquième flotte américaine, basée à Bahreïn.
« Il s’agit de la septième saisie d’armes illégales ou de drogues au cours des trois derniers mois et d’un nouvel exemple de l’activité maritime nocive de l’Iran dans la région », a affirmé le vice-amiral Brad Cooper, du Commandement central des forces navales, cité dans le communiqué.
Les dirigeants au pouvoir au Yémen, appuyés par une coalition militaire dirigée par l’Arabie saoudite, accusent la République islamique d’armer les rebelles Houthis, ce que Téhéran nie.
Depuis 2014, le conflit au Yémen a fait des centaines de milliers de morts et plongé le pays le plus pauvre de la péninsule arabique dans l’une des pires crises humanitaires au monde.
Les combats ont cessé depuis avril 2022, à la faveur d’une trêve négociée par l’ONU pour six mois. Celle-ci a expiré en octobre dernier et les deux parties ne sont pas parvenues depuis à un accord permettant de la prolonger.
En 2022, le Conseil de sécurité de l’ONU a adopté une résolution étendant à l’ensemble des rebelles Houthis l’embargo sur les armes au Yémen, applicable jusque-là à des individus et entreprises nommément désignés.
Selon la marine américaine, plus de 5.000 armes, 1,6 million de munitions, 7.000 fusées de proximité, 2.100 kilogrammes de propergol, 30 missiles guidés antichars, des composants de missiles balistiques à moyenne portée et 80 millions de dollars de drogues ont été saisis ces trois derniers mois sur cette route maritime.