D’après des recherches effectuées par le Centre de documentation, de recherche et d’expérimentation sur les pollutions accidentelles des eaux (CEDRE) de Brest, les échantillons de petites boulettes sont de la paraffine.
Si la paraffine ne présente « aucun danger » pour la santé publique ou pour la faune et la flore, la préfecture recommande dans un communiqué d' »informer les estivants de la nature du produit, de la nécessité de ne pas le manipuler et de veiller à ce que les jeunes enfants de l’ingèrent pas accidentellement ».
Les services de l’Etat ont effectué des vols de surveillance par hélicoptère « qui n’ont pas révélé de traces de pollution en mer », a indiqué la préfecture.
Des petites boulettes ont été trouvées sur certaines plages entre Camiers et le Cap Griz-Nez, soit une quarantaine de kilomètres. « La paraffine ne nécessitant pas de traitement particulier, elle peut être mise en décharge ou incinérée dans le cadre de la filière classique de traitement des déchets », a précisé la préfecture, qui a quantifié l’ampleur de la pollution à 33 m3.