« Il y a toujours des groupes actifs apparentés à des systèmes mafieux en Somalie. Mais les conditions ne sont plus réunies pour transformer de manière intéressante un acte de piraterie », a-t-il affirmé lors d’une visio-conférence retransmise à Paris.
Seules huit attaques de navires par des groupes de pirates ont eu lieu en 2013 dans cette zone, contre 35 en 2012, et aucune n’a abouti, selon les chiffres de la force Atalante.
L’amiral a attribué cette chute à l’efficacité des forces maritimes engagées dans cette zone. Outre les bâtiments de la mission européenne, des navires de l’Otan et de différentes marines nationales, chinoise, indienne, sud-coréenne ou russe, patrouillent pour dissuader la piraterie dans la région.
Les navires de commerce ont par ailleurs pris de mesures efficaces, en se dotant notamment d’équipes de protection embarquées. La marine marchande ne doit « pas baisser la garde », a souligné l’amiral Bléjean.
La mission Atalante, à laquelle participe une quinzaine de pays européens, a été créée en 2008 pour lutter contre l’insécurité maritime dans le golfe d’Aden et l’océan indien.
Dans son rapport annuel, le Bureau maritime international (BMI) a répertorié pour sa part 264 actes de piraterie maritime dans le monde en 2013, le plus bas niveau depuis six ans.