Aucune indication n’a été donnée sur l’état de santé des personnes contaminées ni sur l’origine des contaminations, dans le communiqué publié vendredi soir.
« Les patients et leurs contacts ont été pris en charge » et une enquête épidémiologique a été lancée, a indiqué l’ARS.
Les cas « contacts » ont été encouragés à se faire vacciner dans les plus brefs délais et à surveiller « toute apparition de symptômes évocateurs », a insisté l’agence de santé.
Les deux derniers cas confirmés de Mpox à La Réunion remontent à septembre et octobre 2022.
Il s’agissait pour le premier d’un homme revenant de l’Hexagone « où il a très probablement contracté l’infection », avait indiqué l’ARS. Pour la seconde personne, la contamination avait eu lieu sur l’île de l’Océan indien.
Les deux patients n’avaient présenté aucun signe de gravité, selon l’ARS.
La transmission du virus se produit à l’occasion d’un contact prolongé et direct avec une personne infectée ainsi que de manière indirecte par des objets que le malade a contaminés.
Les premiers symptômes, fièvre et éruptions cutanées notamment, surviennent après une période d’incubation comprise entre 5 et 21 jours.
La personne est contagieuse dès l’apparition des premiers symptômes et jusqu’à la cicatrisation complète des lésions cutanées.
« Certaines personnes sont susceptibles de développer des formes graves notamment les personnes immunodéprimées, les femmes enceintes et les jeunes enfants », a souligne l’ARS.
La maladie Mpox touche particulièrement les enfants en République démocratique du Congo (RDC).