« Nous les condamnons », a estimé le porte-parole du Kremlin Dmitri Peskov auprès des journalistes, assurant que ces actes sont « illégitimes » au regard du « droit international ».
Les Houthis, proches de l’Iran et qui contrôlent une grande partie du Yémen, ont mené depuis le 19 novembre de nombreuses attaques de missiles et drones près du détroit stratégique de Bab el-Mandeb séparant la péninsule arabique de l’Afrique, selon l’armée américaine.
Ils disent cibler les navires commerciaux liés à Israël, en solidarité avec les Palestiniens de la bande de Gaza, théâtre d’une guerre dévastatrice entre Israël et le Hamas qui gouverne ce territoire.
Dmitri Peskov a assuré que la Russie avait « appelé à plusieurs reprises les Houthis à abandonner cette pratique, que nous jugeons tout à fait erronée ».
Plus tôt, la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, avait elle aussi condamné ces frappes en dénonçant une mesure menant à « l’escalade » et ayant des « objectifs destructeurs ».
« Les frappes des Etats-Unis au Yémen sont un nouvel exemple de la déformation par les Anglo-Saxons des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU et d’un mépris total du droit international au nom d’une escalade dans la région pour atteindre leurs objectifs destructeurs », avait-elle écrit sur Telegram.