La direction de la SNCM a fait valoir que l’OTC n’était pas fondé juridiquement à réclamer cette somme de 198 MEUR versée à la compagnie de 2007 à 2013 au titre du « service complémentaire » qui consiste à renforcer les lignes en haute saison entre la Corse et le continent.
Le tribunal s’est donné un délai de 24 à 72 heures pour se prononcer.
La Commission européenne a estimé que cette aide ne peut être incluse dans la délégation de service public attribuée pour dix ans à la SNCM en 2013 par la Collectivité territoriale de Corse.
L’avenir de la compagnie qui a été placée en redressement judiciaire doit être scellé après le 19 janvier par le tribunal de commerce de Marseille. Cette date est la limite pour le dépôt d’éventuelles offres de prises de la compagnie.
La CGT a menacé le 6 janvier à Marseille d’occuper les navires de la SNCM si la compagnie était « vendue à la découpe ».
Le représentant des Marins CGT de la compagnie de navigation, Frédéric Alpozzo, était présent à l’audience du tribunal administratif de Bastia.