« L’IPTV illégale signifie concrètement que des entités volent l’accès à des films et des séries sans payer ni les droits de diffusion, ni les droits d’auteur, ni les droits de marque », a déclaré la ministre de la Culture Paris Liljestrand dans un communiqué.
« Cela a des conséquences négatives tant pour l’industrie du cinéma et de la télévision que pour les créateurs individuels », a-t-elle ajouté.
La diffusion de contenus sportifs notamment progresse sur ces services de diffusion illégaux, via des boîtiers connectés qui permettent d’avoir accès à un bouquet de chaînes moyennant un abonnement bien moins élevé que l’offre légale.
« Dans le domaine du sport, les services de streaming illégaux sont devenus un gros problème. (…) Ce que beaucoup ne réalisent pas, c’est l’impact négatif que cela a sur le mouvement sportif, car cela entraîne une perte de revenus pour les fédérations et les associations », a souligné de son côté Jakob Forssmed, ministre des Affaires sociales en charge des questions sportives.
Le gouvernement souhaite interdire l’accès à ces services de streaming aux particuliers. La commission en charge de présenter les mesures nécessaires doit rendre son avis le 30 septembre 2025.