« Sur avis unanime de la commission sanitaire départementale qu’il a présidée ce jour, le préfet de la Gironde a décidé (…) de lever l’interdiction temporaire sur l’activité de pêche et de commercialisation destinée à la consommation humaine de l’ensemble des coquillages en provenance du Bassin d’Arcachon dès le vendredi 19 janvier 2024 à 9H00 », a indiqué la préfecture dans un communiqué.
Selon les services de l’Etat, « aucun nouvel évènement contaminant n’a été enregistré sur les coquillages en provenance du Bassin d’Arcachon » depuis le 22 décembre, date de la dernière récolte d’huîtres à l’origine d’une toxi-infection alimentaire collective (TIAC).
« Aucun nouvel évènement météorologique avec des pluies significatives n’a par ailleurs été relevé par Météo France » et « aucun dysfonctionnement sur le réseau d’assainissement » du bassin n’a été enregistré depuis le 22 décembre par le Siba (syndicat intercommunal) et transmis aux services de l’État, poursuit la préfecture.
Afin d' »encadrer » cette réouverture, le préfet Etienne Guyot a annoncé « accroître le suivi de la qualité bactériologique de l’eau et des coquillages en assurant des prélèvements hebdomadaires en lieu et place de prélèvements mensuels jusqu’à la fin de l’hiver ».
Des arrêtés d’interdiction de vente d’huîtres avaient été pris fin décembre sur plusieurs points du littoral français après des cas de toxi-infection alimentaire collective (TIAC) liés à la consommation de coquillages contaminés au norovirus, responsable de la gastroentérite.
Mardi, la commercialisation d’huîtres était de nouveau possible dans le Calvados et les Landes.
Sur le plan judiciaire, une enquête a été ouverte à Bordeaux après plusieurs plaintes dans l’affaire des huîtres contaminées du bassin d’Arcachon.
Le Comité régional de la conchyliculture (CRC) des Pays de la Loire a lui aussi porté plainte après les interdictions de commercialisation en Vendée et en Loire-Atlantique.
Celui de Normandie Mer du Nord envisage aussi de le faire.