« Des soldats non-vaccinés présentent un risque pour nos forces armées et compromettent notre niveau de préparation », a souligné dans un communiqué la secrétaire à l’armée de Terre, Christine Wormuth.
« Nous allons commencer le processus de renvoi des soldats qui refusent la vaccination obligatoire et qui ne sont pas en attente d’une décision finale sur une éventuelle exemption », a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Plus de 3.000 soldats pourraient ainsi être renvoyés à la vie civile, selon le communiqué de l’armée de Terre, qui comptait 482.000 militaires en service actif fin 2021.
En effet au 26 janvier, six officiers de haut rang –dont deux commandants de bataillons– avaient été démis de leurs fonctions pour avoir refusé d’imposer le vaccin anti-Covid, et 3.073 soldats avaient reçu une « réprimande » écrite pour avoir refusé de se faire vacciner.
L’US Navy avait annoncé à la mi-octobre qu’elle renverrait à la vie civile les marins refusant le vaccin. Elle en a déjà renvoyé une quarantaine et le corps des Marines, qui est placé sous l’autorité de la Navy, en a expulsé plus de 300.
De toutes les branches de l’armée américaine, la Navy est celle qui a pris les mesures les plus énergiques contre le Covid-19, en raison du danger posé par la promiscuité à bord des navires de guerre, notamment des sous-marins.
Selon le Pentagone, quelque 97% des quelque 1,4 million de militaires américains en service actif ont reçu au moins une dose.