La compétition pour cet appel d’offres de l’Algérie « devrait être rude notamment face à nos partenaires européens », a estimé le cabinet Agritel, dans une note publiée mardi.
« Il y a un petit rebond sans doute du fait de l’appel d’offres de l’Algérie. Pour le reste, on attend demain soir », a commenté Damien Vercambre, analyste au cabinet Inter-Courtage.
Le ministère américain de l’Agriculture (USDA) doit en effet publier mercredi soir (heure française) un rapport trimestriel, qui devrait acter notamment une révision à la hausse des surfaces de maïs aux Etats-Unis.
« Vu les prix et les conditions de semis qui n’ont rien à voir, normalement, avec l’année dernière, on estime que les +farmers+ vont essayer de tirer profit du retour de la Chine (sur le marché, ces derniers mois), qui a fait monter les prix », a commenté Damien Vercambre.
Les traders anticipent une estimation autour de 93 millions d’acres pour le maïs, soit une nette révision à la hausse par rapport aux dernières projections du ministère en février, lequel tablait alors sur un chiffre de 92 millions d’acres.
Dans tous les cas, cela marquerait une nette progression par rapport à l’année passée, lors de laquelle 90,8 millions d’acres de maïs avaient été semés.
Une petite baisse des surface en blé de printemps serait plus que compensée par une hausse des surfaces de blé d’hiver.
Vers 13H00 (11H00 GMT) sur Euronext, la tonne de blé tendre progressait de 75 centimes sur l’échéance rapprochée de mai à 211,50 euros, et était inchangée sur l’échéance de septembre à 194 euros, pour environ 12.500 lots échangés.
La tonne de maïs, elle, progressait de 50 centimes sur l’échéance de juin à 212 euros, et de 50 centimes également sur l’échéance d’août à 210,50 euros, pour environ 370 lots échangés.